Le pays devrait ainsi échapper à l’inscription de son nom sur la liste noire des paradis fiscaux que doivent rendre publique l’OCDE et le G20 en juillet 2017.
Photo : Le parlement libanais à Beyrouth @Nasser Traboulsi, L’Orient-le-Jour
« Le Liban comptait de fait parmi les trois pays susceptibles de figurer sur cette liste noire de « paradis fiscaux », aux côtés du Panama – qui est de son côté en train de modifier sa législation – et de l’archipel du Vanuatu. Ces trois Etats étaient jusqu’ici les seuls à ne respecter pleinement aucun des grands critères objectifs utilisés par l’OCDE pour juger la qualité de la coopération fiscale internationale (nature des informations échangées en cas de demande, signature d’une convention multilatérale sur l’échange de renseignements et engagement à passer à l’échange automatique d’informations à l’horizon 2017 ou 2018).
L’effort consenti par le Liban est d’autant plus notable que le pays est en proie à une crise politique exacerbée par le conflit syrien et une quasi-paralysie de ses institutions. Il est sans président depuis plus de deux ans, les formations politiques rivales ne parvenant pas à s’entendre sur le nom du chef de l’Etat. »
Un article du Monde le 20 octobre 2016, par Anne Michel.
A la suite de la publication des Panama Papers, le quotidien libanais L’Orient-le-Jour publiait en avril 2016 « Le Liban peut-il être assimilé à un paradis fiscal? », par Céline Haddad et Cyrille Nême :
http://www.lorientlejour.com/article/979382/le-liban-peut-il-etre-assimile-a-un-paradis-fiscal-.html