Une oeuvre d’art numérique de l’artiste russe Olga Kisseleva, commentée ici par le site « anti-Atlas des frontières ».
« Sur l’écran, une carte de l’Arctique. Des logos de groupes majoritairement pétroliers comme Shell, Esso, Total (…) y apparaissent au fur et à mesure. Le rythme s’accélère, les logos se superposent de plus en plus vite, s’empilent, s’amassent jusqu’à déborder de l’écran : le programme se met à délirer tout seul. A la fin, ça explose, ça ne devient plus supportable. Cette oeuvre est une mise en garde contre les risques qui guettent cette région riche en réserves de pétrole et encore peu exploitée« . »

« En pistant les entreprises qui s’installent quotidiennement dans la région polaire, ce programme original, développé par Olga Kisseleva en collaboration avec des chercheurs en géopolitique, met en perspective les conflits économiques possibles de ce nouvel Eldorado. »

A retrouver sur le site d’Olga Kisseleva ici.
Extrait :
« Arctic Conquistadors examines the tensions and conflicts characterizing the Arctic today. The Arctic space is being re-mapped / re-drawn / re-appropriated by the traditional stakeholders and newcomers, be it private or state-owned corporations, governmental or non-governmental bodies. The artist reflects on how the current situation is effected by the overlapping interests of geopolitical and corporate powers, referring to the ‘global conquests‘ »
Cette oeuvre numérique a été exposée à Kirkenes (Norvège) en 2011, dans le cadre du festival d’art contemporain du Barents Spektakel qui cette année-là était intitulé « Mind the Map » (« Attention à la carte ») et portait spécifiquement sur l’Arctique.

Sur le site anti-atlas des frontières ici.
