Mehdi Charef, écrivain d’origine algérienne arrivé en France à l’âge de 10 ans, en 1962, raconte le bidonville de Nanterre dans un témoignage très fort sur la question des inégalités et de leur perception. Son récit autobiographique, Rue des Pâquerettes, a été publié en 2019 aux éditions Hors d’atteinte.

France Culture y consacre ici un reportage, d’où viennent les photos ci-dessous. Extraits :
Il y a un peu plus de 50 ans, Mehdi Charef a grandi au bidonville de la rue des Pâquerettes, à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Il y a un peu plus de 50 ans, à sept kilomètres de Paris, jusqu’à quatorze mille personnes s’entasseront sur l’équivalent d’un gros stade de foot. Un entrelacement de tôle et de bois, à la lisière des cités qui sortent de terre aux franges d’un centre-ville qui, lui-même, regarde pousser sur ses flancs les tours de la Défense. Sous l’ombre portée, la relégation se raconte comme un jeu de dominos.
En savoir plus sur l’histoire du bidonville de Nanterre : un article de Muriel Cohen dans la revue Plein Droit en 2011 intitulé « Bidonvilles de Nanterre : une destruction en trompe-l’oeil« .