On s’intéresse ici aux liens entre agriculture, patrimoine et mondialisation, dans le contexte des changements globaux. Quelques exemples : le riz basmati, entre l’Inde et le Pakistan, présenté par une spécialiste du CIRAD, interviewée ici sur RFI en 2020.
Le riz basmati, ce riz haut de gamme, parfumé et aux grains longs et savoureux, se retrouve au centre de la rivalité historique entre l’Inde et le Pakistan. Le gouvernement indien vient de déposer auprès de l’Union européenne une demande d’IGP, Indication géographique protégée. Autrement dit, pour des raisons autant politiques qu’économiques, l’Inde revendique l’usage exclusif du nom basmati et ouvre un nouveau front dans sa guerre froide avec son voisin pakistanais. Delphine Marie-Vivien, chercheuse rattachée au Cirad.

Les champagnes de Californie, présentés ici par Caroline Goffic.
Un article de 2006, « Productions localisées et indications géographiques : prendre en compte les savoirs locaux et la biodiversité«
Une présentation par le CIRAD, « Les indications géographiques : valoriser les spécificités des territoires pour des systèmes alimentaires plus durables«
Et par l’AFD, « Cannelle, jus de baies… les indications géographiques au service du développement rural«
Le cas de l’huile d’olive, vu par ses producteurs
Une présentation résumé sur l’UE
Et plus détaillée ici, un article des Echos de 2014 intitulé « Europe-Etats-Unis : la bataille des AOP ».
Et pour en savoir plus sur les appelations d’origine et les indications géographiques, cette conférence de Delphine Marie-Vivien en 2015 :